Photo © Pierre Ricci

Julie Nioche, Vague Intérieur Vague

Propos recueillis par Wilson Le Personnic

Publié le 30 septembre 2020

La chorégraphe Julie Nioche développe depuis presque vingt ans une recherche expérimentale qui trouve une partie de ses outils dans les pratiques somatiques. Sa dernière création Vague Intérieur Vague tire sa genèse dans un concept qui vient de l’ostéopathie crânienne : le mouvement respiratoire primaire. Partant de l’imaginaire déclenché par les sensations et les perceptions lié à cette expérience sensorielle, la chorégraphe invite un groupe d’interprètes à se plonger dans les imaginaires insoupçonnés de chacun-e pour leur donner forme sur scène. Julie Nioche revient ici sur le processus et le dispositif qu’elle a mis en place avec son équipe artistique pour mener à bien l’écriture de ces expériences partagées.

Avec Vague intérieur vague vous revenez avec une pièce grand format pour la scène. A quoi répondait cette envie de « collectif » ?

Faire aujourd’hui une pièce de groupe résulte de plusieurs envies : celle de collaborer avec des individus à part entière et de donner à voir de multiples imaginaires. Pour Vague intérieur vague mon intention était de partager un processus de travail spécifique avec une équipe que je connaissais bien. Pour être dans un travail venant de l’intime duquel découlerait une forme. Je n’avais pas écrit ou imaginé une dramaturgie en amont des premières étapes de travail avec eux. Ce qui m’intéresse c’est de créer des contextes qui vont permettre de rentrer en contact avec l’imaginaire des individus avec qui j’ai choisi de travailler et qui ont choisi d’être là. La notion de collectif fait résonner en moi les notions de cohabitation, de différences, d’inclusion, d’émulation, d’adaptation. Faire une pièce de groupe, aujourd’hui, est aussi une manière de se positionner en tant que porteuse de projet. Ma dernière création de groupe date de 2012 avec Voleuse. Je constate qu’avoir accès à des subventions ou des productions pour réaliser des projets avec de grandes équipes est aujourd’hui très compliqué pour un.e chorégraphe. La question se pose : qui peut produire des grandes formes et qui a accès aux grands plateaux ? Le constat est tel que certaines structures s’allient pour apporter leurs soutiens à des projets pour grands plateaux, certains CCN et CDCN ont d’ailleurs imaginé un soutien spécifique pour ce type de « grand format ». Quelque part, c’est un acte de revendication que de se lancer dans une pièce grand format. J’ai pris ce risque en me lançant sans avoir les moyens de production imaginés au départ pour avoir accès à la magie du grand théâtre avec tous ses outils (de la lumière, des déploiements dans l’espace…) et proposer aux artistes un espace de création.

Vous avez toujours collaboré avec des praticiens somatiques dans les processus de vos créations. Vous êtes également ostéopathe. En tant que chorégraphe, en quoi ces savoir-faire animent-ils votre intérêt ? Comment cette pratique s’articule-t-elle avec votre écriture chorégraphique ?

C’est une remarque intéressante car dernièrement on m’a proposée d’intervenir à une table ronde pour parler de la reconversion du danseur car je suis aussi ostéopathe, alors que je n’ai pas du tout fait ces études pour être dans une prévention de ma reconversion. Quoiqu’on en dise, c’est encore difficile d’imaginer qu’un.e danseur.se puisse suivre des études ou avoir des formations par simple appétit d’apprendre et de développer son art à travers d’autres connaissances. L’ostéopathie a toujours été une manière d’élargir mes connaissances sur le corps, sur le « comment se fait-il que je bouge comme ceci et non comme cela ? », sur comment mon imaginaire, mes héritages, mes sensations et les impositions de la société exercent des formes de pression sur mes mouvements, mes gestes et comment je m’en libère ? Comment toutes ces forces circulent et s’influencent ? Comment cela touche à des coordinations physiques, mentales, sociales… Mon écriture chorégraphique se développe très lentement à travers l’expérience de multiples improvisations dans des contextes et/ou des partitions qui demandent de l’adaptation et l’acceptation que tout varie et dans lesquels la danse est toujours actualisée avec ce qui traverse le.a danseur.se. J’explore le mouvement à travers un travail de la sensation et de l’imaginaire. Et je peux dire que j’utilise les pratiques somatiques de façon assez peu normative pour entrer en recherche de mise en mouvement.

Votre travail chorégraphique a-t-il été déplacé par cette formation ?

Je crois que tout est lié. En sortant du conservatoire j’ai toujours allié un travail d’interprète (avec Odile Duboc, Hervé Robbe, Meg Stuart, Alain Buffard, etc.) et de chorégraphe (au sein de l’association Fin novembre de 1996 à 2006). J’ai commencé mes études d’ostéopathie en 2000. J’ai toujours évolué sur plusieurs terrains à la fois, puis au bout d’un certain temps j’ai eu l’envie et le besoin de creuser ce rapport à l’imaginaire et à la gestuelle qui peut en résulter… C’est simplement inhérent à ma façon de travailler, c’est comme de la recherche, je m’approprie des outils, des méthodes, qui viennent d’autres champs. Et c’est toujours comme ça aujourd’hui… Puis en 2007, avec des professionnels de la danse, de la recherche, de l’ostéopathie, j’ai initié la création de A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés qui porte mes projets encore aujourd’hui.

Dans un précédent entretien vous me disiez « travailler à la transmission d’une danse qui part de l’imaginaire déclenché par nos sensations et nos perceptions. Ma façon de chorégraphier part toujours d’une recherche autour d’une question, d’une sensation ». Comment a pris forme cette recherche pour Vague Intérieur Vague ?

Pour Vague Intérieur Vague, – d’où le titre, je me suis intéressée aux sensations incontrôlables qui arrivent par vague, lorsqu’on se retrouve face à un son, une situation, un geste, une odeur, etc, et qui va soudainement raviver une émotion ou des sensations. Ce type de réaction n’est pas toujours explicable et s’apparente souvent à l’inconscient. Notre comportement et notre manière de réagir à ce qui nous entoure est lié à notre héritage et notre histoire personnelle. C’est cet inconscient qui m’intéresse ici, les vagues de sensations, d’émotions, d’images, qui viennent et qui repartent. Ces sensations qui nous submergent sont parfois impossibles à nommer ou partager. Pour Vague Intérieur Vague, l’enjeu était donc de trouver une manière de faire émerger des images et des sensations tout en ayant assez de saillies pour les restituer et les partager avec les autres. 

Où avez-vous trouvé les outils pour faire émerger ces sensations, ces images ?

Dans une pratique qui vient de l’ostéopathie : le mouvement respiratoire primaire. Il s’agit d’un concept fondamental de l’ostéopathie crânienne qui bien qu’il soit enseigné dans la plupart des écoles, reste très controversé. Certains disent que ça existe, d’autres non. Pour simplifier, il existerait un mouvement qui vient avant la première respiration, in utero, et qui reste ensuite toute la vie mais qu’on ne sent pas si on n’y prête pas attention. Ça ne m’intéresse pas de savoir si ce mouvement existe réellement ou pas, mais je m’intéresse à l’imaginaire qui peut découler de la recherche de ce mouvement. Découvrir ce mouvement intérieur ouvre naturellement vers de nouvelles sensations. Aller chercher ce mouvement sans vouloir le trouver est juste un prétexte pour ressentir de nouvelles sensations, découvrir des imaginaires insoupçonnés. Ce qui m’intéressait c’était cet état et les images et les histoires qui pouvaient en émerger.

Pouvez-vous revenir sur le processus chorégraphique de Vague Intérieur Vague ? Quels ont été les différentes axes de recherches et vos méthodes de travail avec cette pièce ? Comment avez-vous travaillé avec les interprètes lors du processus de création ?

Le processus de Vague Intérieur Vague s’est élaboré sur plusieurs années, avec plusieurs projets périphériques qui ont permis de créer des espaces de travail et de partage avec les différents membres de l’équipe artistique. L’un des projets s’est réalisé au Grand R – scène nationale de la Roche-sur-Yon pendant un an, tous les samedis. J’y ai imaginé un dispositif – L’heure intérieure – qui proposait une rencontre d’une heure entre un.e danseur.se du projet et un spectateur. Lors de ces séances individuelles, le.a danseur.se mettait en pratique un protocole que nous avions imaginé à partir du mouvement respiratoire primaire. L’idée était de collecter des imaginaires et de poursuivre cet échange par correspondance avec certains. Toutes ces heures passées en tête-à-tête avec ces spectateurs a évidemment impacté notre manière de travailler par la suite. Puis pour commencer le processus de création de Vague Intérieur Vague nous avons imaginé avec Gabrielle Mallet (ostéopathe avec qui j’ai fait mes études et avec qui j’ai collaboré plusieurs fois pour des créations), un protocole à quatre mains que chaque membre de l’équipe artistique a traversé : danseurs, musiciens, scénographe. L’idée était que chacun puisse expérimenter le mouvement respiratoire primaire. Pendant cette séance d’une heure je leur ai demandé de verbaliser en même temps ce qui se passait dans leur tête, sans auto-censure, puis de retranscrire ce qu’il souhaitait partager de la séance dans un texte transmissible au reste du groupe. Chacun a ensuite transposé ce texte sous la forme d’improvisation devant les autres. Les musiciens Alice Daquet et Alexandre Meyer ont improvisé chacun une musique et les danseurs Lucie Collardeau, Laurent Cèbe, Lisa Miramond, Kevin Jean, Laurie Peschier, une danse. Ils ont ensuite chacun.e produit un texte sur ce qu’ils venaient de voir ou d’entendre. Puis j’ai moi aussi écrit un texte pour chacun qui résulte de tout ce processus. Ces textes, ces histoires – que j’appelle des micro fables – sont à l’origine des danses, de la musique et de la scénographie. L’idée était de plonger très loin dans l’imaginaire de chacun pour ensuite en faire sortir des archétypes qui allaient dépasser l’histoire personnelle de chacun.

Vos pièces invitent toujours une installation, souvent un dispositif qui dépasse l’interprète : je pense à la scénographie lumineuse de Nos Amours, l’installation mécanique dans Nos solitudes, la sculpture volumineuse et mobile de Voleuse… Dans Vague Intérieur Vague, un mobile tentaculaire surplombe les interprètes et diffuse de la fumée… Quelle est l’histoire de cette installation dans Vague Intérieur Vague ?

J’ai compris il y a longtemps déjà que je créais des dispositifs dans lequel le corps va agir. C’est dans ce dispositif qu’on va pouvoir matérialiser la notion d’adaptation. Pour Vague Intérieur Vague, la scénographe Virginie Mira a traversé le même processus que les danseurs. Le dispositif que nous voyons aujourd’hui au plateau vient de cette séance réalisée avec l’ostéopathe Gabrielle Mallet autour du mouvement respiratoire primaire. Est apparue pour elle quelque chose de l’ordre du lien, du lien transparent qui nous relie, et comment on fait partie d’un écosystème plus grand que nous. S’ajoute à ça la fumée car j’avais très envie de travailler pour évoquer cette sphère du rêve, de la féérie, du surnaturel. En plus d’être un symbole de « mise en lien » entre les danseurs sur le plateau, cette sculpture – par son ascendance sur les corps au plateau – représente aussi ce qu’on ne maîtrise pas, ce qui nous dépasse. Comment un groupe fait alors face à l’inconnu, l’imprévisible et comment chaque individu est transformé dans son individualité… Comment son imaginaire est alors travaillé par son environnement ?

La crise du COVID-19 semble avoir positionné, entre autre, l’éthique du care, au coeur de nombreuses préoccupations sociétales. Ces réflexions sont au coeur de votre association A.I.M.E depuis déjà de nombreuses années. Comment avez-vous vu l’arrivée du care dans les “débats” sociaux et sociétaux ?

C’est une question extrêmement complexe et c’est délicat d’y répondre. Je crois que pour moi c’est important de le relier à des actes artistiques. C’est parfois un vrai challenge de prendre le temps et l’espace pour qu’il soit simplement présent dans le processus de travail. C’est important pour moi de garder de la complexité dans ces pratiques en lien avec le soin qui permettent d’autres façons de s’appréhender soi-même. Depuis plus de vingt ans j’essaie de créer des espaces artistiques où on s’autorise à rêver, où l’on peut avoir un temps pour mettre des mots sur ses sensations, ses imaginaires, parce que c’est le lieu de la créativité et du pouvoir d’agir de chacun. Pour moi, le care se situe à cet endroit là, en prenant soin de ces espaces là, pour tout le monde : chacun.e a le droit d’avoir des espaces de rêve, de dépôt et d’attention, d’imaginaire. En arrivant dans les “débats” sociaux et sociétaux, le care prend d’autres formes selon la personne qui en parle mais je trouve stimulant qu’aujourd’hui on s’intéresse à la question de l’attention que l’on porte à soi, à l’autre et à l’environnement, je ne peux qu’être contente que ces questions soient aux centres des débats. On avait développé un diplôme d’université avec la chercheuse en danse Isabelle Ginot et le département danse de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis intitulé Techniques du corps et monde du soin puis Somadanse. Cette formation a existé pendant 10 ans et a fermé il y a bientôt trois ans par manque de soutiens et de structuration ; pas par manque de personnes ayant envie de la suivre. Ce type de formation ou de laboratoire nous aide à savoir comment utiliser nos pratiques dans d’autres milieux que celui de la danse, comme les milieux médicaux sociaux, et les espaces de la cité en général qui simplement ne sont pas valorisés, considérés par le système cherchant la rentabilité aux regards du système. J’espère que ces nouvelles réflexions vont aujourd’hui trouver de quoi germer. Et donner de la valeur aux projets artistiques qui sortent des cadres de représentations les plus connus.

Avez-vous constaté des prises de conscience de la part de certains théâtres pendant/après le confinement ?

Pour ce qui est de la prise de conscience je ne sais pas. Mais je peux noter qu’il y a eu un désir d’échange avec certains théâtres, plus direct, plus long, pas uniquement avec les directions mais aussi avec les équipes des théâtres alors qu’habituellement ces temps là sont toujours comptés. On est tous pris quotidiennement dans une forme de course continue chacun à des endroits différents et pour des raisons différentes. Je crois qu’il y a eu un désir de remettre en place des relations qui s’étaient détériorées avec le temps entre les différents acteurs du champ culturel. Des réflexions autour de l’écologie du travail sont aussi apparues, notamment autour des tournées et des actions pensées sur le territoire, mais ces circulations sont aujourd’hui complexes. Ça pose des questions de fond qui vont avoir besoin de temps pour être résolues. Moi je me questionne plutôt sur la reprise, sur la saison qui arrive et qui semble avoir le même mode de fonctionnement que la précédente. Je ne sais pas comment on va réussir à trouver du temps dans un environnement de travail qui est resté au même rythme qu’avant cette crise. Je constate même qu’il y a une forme d’accélération, et de précarisation comme s’il fallait rattraper ses derniers mois de « perdu » sans aucune assurance que les choses se fassent. Structures et artistes sont sous la pression des annulations. Changer les modes de travail, de production, de diffusion est désirable mais c’est tout un secteur qui doit prendre le temps de sa remise en mouvement pour demeurer écosystème.

Cette crise sanitaire a-t-elle provoqué de nouvelles questions, réflexions, par rapport à votre travail ?

Je crois que n’ai pas encore digéré tout ce qu’on vient de vivre. J’ai besoin de temps, d’une grande sédimentation de tout ce que ça a provoqué. Il y a des faits qui sont aujourd’hui visibles : des projets qui ont été annulés et j’ai beaucoup travaillé avec mon administratrice Stéphanie Gressin à faire en sorte que les collaborateurs soient le mieux accompagnés possible. Partager, s’informer, rester reliés. C’est important. On fait en sorte de poursuivre les projets qui ont été arrêté en plein vol… Nous savons aussi que nous allons bientôt être impacté par une accumulation de nos activités à la rentrée qui ne va pas forcément prendre soin des gens. Je ne sais pas comment vont vivre les pièces, comment elles vont être reçues, comment les reports de productions et de diffusions vont impacter les créations. Il y a encore trop d’inconnues, je ne sais pas ce qui va pouvoir résulter de tout ça, c’est encore mystérieux. Je peux peut-être évoquer des élans d’autonomie et d’invention de nouveaux cadres de créations, de recherche artistiques qui soient pertinentes avec notre environnement. Une intelligence collective dans certains espaces qui rendent des choses possibles.

Comment le confinement a-t-il bouleversé votre pratique, votre travail ?

Même si mon activité professionnelle a été mise en stand-by je ne me suis pas arrêtée de transformer et poursuivre les projets de A.I.M.E., et de pratiquer la danse et de faire des représentations. Pendant le confinement j’ai développé un projet « ultra local » – avec mes voisins, dans l’impasse dans laquelle j’habite. Un système de troc s’est mis en place entre nous et je leur ai proposé ce que je savais faire : des spectacles. J’ai donc inventé et réalisé chaque dimanche des danses pour chacun en échange d’un mot qu’ils pouvaient me donner sur l’état dans lequel ils aimeraient être. Ces partages ont ouvert des temps d’échanges précieux autour de mots et d’intentions de transformation. Les impasses étant les seuls lieux où il était encore possible de danser en public puisque ce sont des voix privées… et nous pouvions respecter la sécurité de chacun.e. J’ai ensuite déplacé ce projet vers d’autres impasses de Nantes en proposant à d’autres danseurs de le performer. A.I.M.E. a désiré faire son possible pour continuer à faire travailler les danseurs.ses… J’ai aussi participé à plusieurs groupes de réflexions avec d’autres artistes par visio conférence. Un des groupes, formé par les artistes chorégraphiques nantais a décidé de se concentrer sur la pratique comme point de départ de réflexion et d’action. Nous avons imaginé ensemble un dispositif pour pouvoir reprendre le travail en dehors des studios et des lieux habituellement utilisés pour notre pratique. Nous avons fait des ateliers en petit groupe en extérieur et pour éviter de toujours nous retrouver dans des parcs ou des jardins publics, nous avons demandé à des lieux culturels de nous laisser l’accès à leurs espaces extérieurs habituellement privés, avec l’idée de partager ces pratiques avec l’équipe des lieux. Nous avons proposé des pratiques hebdomadaires pour un groupe de dix et chacun tournait pour proposer sa pratique. Il y avait un réel besoin de retrouver une communauté après le confinement, de reprendre notre pratique de la danse à plusieurs mais aussi de partager et débattre pour trouver les endroits d’actions possibles en tant qu’artiste. Des idées de performances sont nées de ces pratiques. A.I.M.E. a répondu au nom de ce rassemblement informel d’artistes nommé DAM (Mouvement danses actions) à un appel d’aide à la reprise d’activité proposé par la Ville de Nantes qui a permis de faire une dizaine de performances dans l’espace public avec des artistes nantais ainsi que de rémunérer les temps de transmission dès le mois de juin. C’est un lieu de solidarité et d’expérimentation porteur d’actions et de réflexions sur la place de l’art dans la cité.

Vague Intérieur Vague, conception, chorégraphie : Julie Nioche, en collaboration avec les interprètes Laurent Cèbe, Lucie Collardeau, Kevin Jean, Laurie Peschier-Pimont, Lisa Miramond. Musique Sir Alice et Alexandre Meyer. Scénographie Virginie Mira et Julie Nioche. Lumières Yves Godin. Costumes Nadine Moëc. Régie générale, construction Max Potiron. Photo © Pierre Ricci.