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Octobre 2019 : Les rendez-vous

Publié le 1 octobre 2019

Festival C’est comme ça !

Du 21 septembre au 19 octobre, la 12e édition du festival C’est comme ça ! ouvre la saison de L’échangeur – CDCN Hauts-de-France à Château-Thierry avec une programmation éclectique qui mêle projections, installations, cabarets, concerts, danse… Nouvelle artiste associée à L’échangeur, le festival offre un large focus à Gaëlle Bourges qui présente sa trilogie Vider Vénus, (le 18 octobre) autour de l’histoire de l’art et du nu féminin, ainsi que sa dernière création Ce que tu vois (le 12 octobre) d’après la tapisserie médiévale : La Tenture de l’Apocalypse. C’est au cours d’une double-soirée qui s’annonce mouvementée (le 17 octobre) que les chorégraphes Tatiana Julien et Nach feront sans nul doute émerger une force revendicatrice qu’elles ont en commun, à travers deux solos respectifs : la première convoquera l’énergie des luttes sociales et politiques au profit d’une danse énergique et salvatrice (Soulèvement) tandis que la seconde fera se rencontrer deux univers chorégraphiques à priori antagonistes : le krump et le butô (Beloved shadows).

Sur les Bords #1

Depuis l’arrivée de son nouveau directeur Daniel Jeanneteau, le Théâtre de Gennevilliers élargit progressivement sa programmation à de nouvelles disciplines encore discrètes dans les CDN. En témoigne l’événement Sur les Bords #1 qui ouvre la nouvelle saison du T2G le temps d’un week-end (du 4 au 6 octobre) avec de multiples propositions qui investiront les espaces du théâtre. Entre ateliers, projections, installations et performances, ces nombreuses pièces réunies dans le programme proposent au public de pratiquer plusieurs formes participatives et expérimentales, entre autres : un film-performance d’Ariane Loze, une invitation à participer à une thérapie de groupe par le suédois Marcus Lindeen (Wild Minds), une consultation en libre-service d’une bibliothèque vivante proposée par la danoise Mette Edvardsen (Time has fallen asleep in the afternoon sunshine), ou encore une version itinérante des Lettres de non-motivation de l’artiste plasticien Julien Prévieux mise en scène par Vincent Thomasset.

Focus Martine Pisani

La Maison des Métallos vit au rythme des occupations depuis la nouvelle prise de direction de Stéphane Aubin le 1er janvier dernier. Chaque mois, une équipe artistique est invitée à squatter activement les lieux avec une nouvelle programmation. Cet octobre, c’est la chorégraphe Martine Pisani et son équipe qui s’installent entre les murs de la Maison des Métallos. Son travail se déploiera sous différents médiums : entre projection, performances, ou encore spectacle participatif, la programmation vient illustrer le goût du jeu et du dépouillement caractéristiques du travail de l’artiste. Temps fort de l’affiche : le trio sans (du 3 au 5, puis du 17 au 19 octobre), spectacle phare de la chorégraphe, créé en 2000 et joué plus d’une centaine de fois depuis.

Focus Merce Cunningham

Chorégraphe emblématique de la danse post-moderne, Merce Cunningham a laissé derrière lui un corpus de plus de 200 pièces. À l’occasion du centenaire de sa naissance, le Festival d’Automne à Paris lui dédie un large portrait composé de multiples rendez-vous. Conférences, performances, spectacles… plusieurs artistes et institutions lui rendent hommage et témoignent de la diversité de son oeuvre : le CCN – Ballet de Lorraine présente le pêchu Sounddance et la création Four Walls sur une partition de John Cage (du 12 au 16 octobre à Chaillot), le Ballet de l’Opéra de Lyon traverse quarante ans d’histoire avec trois pièces qui témoignent de l’intérêt du chorégraphe pour les arts plastiques avec Summerspace / Exchange / Scenario (du 14 au 20 novembre au Théâtre du Châtelet) ou encore de son appétence pour les formes novatrices avec un géant happening chorégraphique Cunningham x 100 avec cent élèves du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (le 30 novembre à La Villette).

Photo © Laurent Philippe / For Four Walls, Ballet de Lorraine